mercredi 20 juillet 2016

Alaska 2016 1 de.....

Alaska 2016


Mon attrait pour le nord ne date pas d'hier, probablement en lien avec les belles images que mon père a su me décrire lors de son passage en ces lieux dans le début des années 70.
Ayant visité le Sud-Ouest, le Sud-Est, le Texas et les Plaines de l'Ouest, cette destination était donc de mise pour mon compagnon de voyage et moi en cette fin de printemps 2016.  Nous sommes partis le 28 mai pour 16 beaux jours en partance de Québec, transitant par Montréal et Vancouver avant d'arriver dans la capitale, Anchorage.
L'Alaska c'est bien sûr ses glaciers, ses saumons et grizzlis, ses nombreux sommets et une clarté bien présente en été et ses magnifiques aurores boréales en hiver,  mais pour un ornithologue, l'Alaska représente aussi une source importante d'espèces Nordiques et Asiatiques ainsi qu'une belle brochettes d'espèces pélagiques.Bien des gens croient à tort que cette région signifie froid; le mercure lors de notre visite a frôler les 20 degrés à quelques occasions.
L'itinéraire a été dressé grâce aux précieuses informations contenues dans le livre: A Birder's Guide To Alaska.  Comme le budget n'était pas illimité, les régions comme les Aléoutiennes de même que les Iles dans la mer de Béring ont été écartées.
Le voyage fût divisé en trois étapes.  les 5 premiers jours, direction Sud dans ce qu'on appelle la péninsule du Kénaï.  Ensuite, les 5 jours suivant furent dans la belle région de Nome, accessible seulement par avion, et qui est située au Nord-Ouest de la capitale, puis le voyage sera complété en parcourant les régions de Paxson tout en visitant le Denali National Park et son fameux sommet autrefois nommé McKinley, plus haut sommet de L'Amérique du Nord.


Jour 1    28 mai

 

C'est le jour J, après plusieurs mois de préparation, ça y est.  Nous partons de Québec vers 6h00 am, durée des vols, 1 heure, 5 heures, 3 heures pour un total de 9 heures en plus de l'attente.  On pourrait penser que la première journée est condamnée mais on oublie parfois l'avantage ( pour la première journée) des vols vers l'Ouest....  Et nous, on va vers le Nord en plus......
Ainsi, en arrivant à Anchorage, il fallait reculer l'heure de 4 heures et, à ce temps de l'année, le soleil se coucher à 22h30 dans la capitale.  Nous avons donc pu, après quelques emplettes, faire notre premier arrêt au Potter's marsh, en banlieue.  Ici, c'est le dépaysement total, et pas seulement au niveau des paysages.  Nous y voyons quelques Sternes arctiques, Goélands cendrés et Pies D'Amérique en plus de quelques canards dont le Grèbe jougris.

 Pie d'Amérique
 Goéland cendré
 Décor en sortant de la capitale
 Sterne arctique
 Toujours elle, très collaboratrice....
 Un Grèbe jougris en train de nicher
 Et le Ggoéland cendré espérant de la nourriture....

Nous poursuivons notre route en direction de Seward où nous séjournerons pour 3 jours.  La route est principalement simple de chaque coté mais sans trop de trafic.  Heureusement, car un bon 5 heures de route nous attends avant d'arriver à destination.  Les décors sont magnifiques et on ne compte plus les pygargues tellement ils sont présents.
A notre arrivée à Seward, nous nous dépêchons de prendre possession de notre refuge et profitons de notre première soirée, et de la marée montante, pour observer dans la baie.  Chevalier errant, Goélands à ailes grises, Mouettes tridactyles, Cormoran pélagiques, Hirondelle à face blanche et Corneille d'Alaska sont au nombre des espèces dénombrées aux jumelles, et avec notre lunette d'Approche, nous repérons Guillemot du Pacifique, Guillemot marmette et Arlequin plongeurs.  Rassasiés, nous allons nous coucher la tête pleine de belles images.

 Arlequin plongeur
 Guillemot du Pacifique
 Goéland à ailes grises
Corneille d'Alaska



Jour 2    29 mai

En attendant notre voyage en mer le lendemain, nous explorons les recoins de Seward, mais avant tout, nous sommes attirés par la visite d'un glacier, près de notre chalet et espérer rencontrer lagopèdes par la même occasion, tout en se déliant les jambes.  Les paysages pour s'y rendre sont toujours aussi spectaculaires et certains arbres imposants.  Il m'arrive dans ces moments de m'enivrer de tant de beauté et me sentir seul au monde....


 L'eau originant de la fonte des glaciers a une coloration grisâtre.
 Le long de la route, les Grives à collier sont omniprésentes.

Dès notre arrivée dans le stationnement, un Geai de Stellar s'expose, à la recherche de nourriture.  Puis c'est au tour d'une paruline verdâtre de s'exprimer.
Plusieurs oiseaux de l'Est se retrouvent aussi ici: Grive solitaire et à dos olive, Bruant chanteur et à couronne blanche, Roitelet à couronne rubis, Mésange à tête noire, Merle d'Amérique, Parulines à croupion jaune, des ruisseaux et à calotte noire pour ne nommer que ceux-là.  En montagne, la Paruline de Townsend, puis après, près du fameux glacier, un Bruant fauve de la sous-espèce Sooty furent notés.
 En route vers le glacier...
Que voici....

Mais la route se poursuit si nous voulons voir les fameux lagopèdes.  En scannant le sommet, par un heureux hasard, nous apercevons 2 boules blanches en vol.  Nos cœurs s'excitent même si l'ascension les stimulaient allègrement.  Mon collègue réussi à voir la mince ligne noire à l’œil confirmant le lagopède alpin.  Alors que je m'attendais à les voir sous leur couleur estivale, c'est plutôt avec leur robe blanche qu'ils auront été vus.  Ici les sommets sont encore enneigés ce qui expliquerait probablement leur tenue.

 Pas toujours facile avec cette neige...

 Mais on s'encourage avec le décor....
Il arrive parfois que trop c'est trop.....   Je ne suis plus mon partenaire qui décide de grimper même si les chaussures ne sont pas adéquates.....
Nous redescendrons ensuite sans avoir vu de Roselin à tête grise ni Lagopède des saules ni celui à queue blanche mais le voyage ne fait que commencer....
Voici le Bruant fauve.
Au détour d'un sentier, une Marmotte des Rocheuses se reposait sur un rocher.

Peut-être qu'une petite visite à la pharmacie s'impose pour blanchir ses dents....
Le reste de la journée se fera donc à observer dans la baie.  Aux espèces notées hier, nous rajouterons le Garrot d'Islande, le Courlis corlieu, le Cincle d'Amérique et le Guillemot marbré.  Parmi les mammifères, l'attachante loutre de mer se laissera admirer au port.  Comme nous devons nous présenter pour 7h00 le lendemain pour notre excursion en mer, le coucher se fît tôt, malgré cette clarté.
 En train d'explorer la baie

Mise en garde.....   la terre tremble régulièrement ici du fait de la rencontre de deux plaques tectoniques......



 Et cette loutre
cassant la croûte....


Jour3   30 mai

Aujourd'hui, nous avons droit à une bonne journée car après un bon 6 heures en mer, nous devrons nous diriger vers Homer qui est à 5 heures de route, de l'autre coté de la péninsule, où nous attends la charmante Paula dans son Bed And Breakfast pour 2 jours.
A 7h00 nous sommes donc au quai à attendre l'équipage composé de 2 personnes et des autres passagers au total d'une quinzaine.  En quittant le port, nous avons le loisir d'observer les oiseaux notés durant les jours précédant de plus près.  Lors de cette escapade, les possibilités sont grandes pour répertorier les colonies de Macareux cornu et huppé ainsi que Cormoran à face rouge dans les iles au large.  Ce n'aura pas tardé avant d'observer à loisir ces 2 premières espèces.  Quant à la troisième, il aura été observé qu'en un seul endroit.  Heureusement que nous étions aux aguets car ce voya

Macareux cornu



ge n'en est pas un dédié à l'ornithologie comme nous pensions mais plutôt a la faune en général.   Nous poursuivons notre chemin alors que quelques épaulards et leur fameux aileron émerge à la surface de l'eau.  Le bateau s'immobilise et c'est alors que nous apercevons

 Une chèvre de montagne indigne???  et son petit sur une ile fortement escarpée
 Ils sont là, les petits points blancs  à flancs de montagne....
 Épaulard à la recherche de proie
Petite colonie de phoques, cible des épaulards.


un petit groupe de Stariques perroquets.  La joie est à son comble.  Le capitaine reprends la route vers un Glacier où nous prendrons la pause pour le diner.


Une idée de l'imposant Glacier

Le retour se fera à bonne vitesse, si bien que l'observation s'avérera difficile.  Néanmoins, nous aurons la chance d'identifier le Guillemot de Kittlitz ainsi que le Guillemot de Brunnich.  Un étonnant Puffin, quant à lui n'aura pu être reconnu à l'espèce, les détails distinguant le fuligineux de celui à bec grêle ne pouvant être reconnus à cette vitesse.  Juste avant de compléter le voyage, une Baleine à bosse nous a fait grâce de sa présence sans toutefois nous exposer sa nageoire de façon classique.






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